Ambassadrices

Les ambassadeurs et ambassadrices d'ANEB prennent la parole pour aider à démystifier les troubles alimentaires et sensibiliser la population à leurs conséquences.

Outre sa porte-parole, ANEB a la chance de compter sur des ambassadrices dévouées. Les ambassadrices d’ANEB prennent la parole pour aider à démystifier les troubles alimentaires, sensibiliser la population à leurs conséquences et parler des ressources qui s’offrent à elle. Plus important encore, les ambassadrices partagent l’espoir en clamant haut et fort qu’il est possible de se rétablir d’un trouble alimentaire, avec de l’aide spécialisée.

Laurence Latreille, comédienne et ambassadrice d’ANEB

Actrice aux multiples facettes, Laurence a fait ses début au petit écran québécois en 2018 dans la série à grand succès Fugueuse. Suite à ce projet qui l’a faite découvrir, on a pu la voir dans divers projets: Mehdi et Val (Radio Canada), Une autre histoire (Radio-Canada) Clash (Vrak), Avec moi (tou.tv). Détentrice d’un baccalauréat avec doubles majeures en psychologie et en théâtre de l’Université d’Ottawa, elle poursuit toujours des études à l’UQAM dans le domaine de l’écriture et du cinéma. Véritable passionnée des arts et de la psychologie, elle est en développement sur des projets personnels.

« En tant que femme, je mène une bataille à tous les jours de ma vie pour déconstruire les mythes et les dictats que j’ai intériorisé au cours de mon apprentissage. C’est un travail laborieux qui me force à repenser toute mon identité et à reconnaître les comportements et les pensées nocives, issue d’un héritage patriarchal, dans mon environnement. Une grande part de ce travail, c’est la lutte contre le poids. Ma bataille est contre la grossophobie, qui nous est insidieusement enfoncée dans la conscience collective, et qui nous pousse à adopter des comportements restrictifs et dangereux, pouvant mener à des troubles alimentaires. Dans mon métier comme dans ma vie de tous les jours, je ressens une énorme pression du corps qui continue de me hanter, et je suis fatiguée de me soucier davantage de ce stress infondé, plutôt que de m’attarder sur des causes réelles, travailler sur mes passions, aider les autres et apprendre à m’aimer simplement. ANEB, pour moi, c’est un outil qui permet de démystifier, de se donner un coup de main, c’est une douceur qui nous flatte le dos en nous disant: ’’T’as le droit d’être là, t’as le droit d’être comme tu es, et si tu as besoin d’aide, je suis là.’’ »

 

*Crédit photo : Annie Éthier | Photographe

Anaïs Guertin-Lacroix, animatrice et ambassadrice d’ANEB

Anaïs Guertin-Lacroix anime à la radio et la télévision depuis plus de 10 ans. Nous avons pu l’entendre à Rouge FM, NRJ ainsi que Boom Montérégie et la voir à MétéoMédia et TVA. Elle s’implique chez ANEB à titre d’ambassadrice depuis 2016. Ayant elle-même souffert de troubles alimentaires durant plusieurs années, elle croit à la sensibilisation et la guérison.

« J’ai longtemps cru qu’il était impossible de guérir d’un trouble alimentaire et pourtant je le suis depuis déjà 5 ans. Ce fût un parcours parsemé d’obstacles et d’apprentissages et je ne regrette rien, car je suis fière de ce que je suis devenue. Cette réussite est grâce à mon entourage, à l’aide de professionnels et surtout grâce à moi. N’abandonne pas! »

Cynthia Dulude, maquilleuse, youtubeuse et ambassadrice d’ANEB*

«  Mon premier contact avec les troubles alimentaires fut en secondaire 1. Par correspondance, j’ai appris qu’une connaissance de classe souffrait d’anorexie. Nous n’étions pas spécialement proches, mais on s’écrivait et se côtoyait. Elle se livrait à moi, de manière presque poétique et anonymement. J’ai instinctivement eu envie de l’aider et souhaité mieux comprendre. Il y a encore tellement de stigmatisation autour des troubles de santé mentale, peu importe leur nature… J’ai fait des recherches Internet, emprunté des livres à la bibliothèque… C’était la première fois que j’entendais parler de troubles alimentaires et j’avais 12 ans. Ce n’est pas longtemps après que j’ai commencé à souffrir de mon image à mon tour. Bien que je n’aie jamais été frappée par un trouble alimentaire, je vivais de lourds problèmes d’image corporelle. À 13 ans, me regarder dans un miroir ou une vitre était presque devenu un tic nerveux. Je voulais « vérifier » en tout temps que j’étais présentable, idéalement belle. Je n’avais pas confiance en moi, tant au niveau physique qu’à l’intérieur. Pourtant personne ne m’avait mise dans cette position inconfortable…! J’étais celle qui se créait tout ce poids inutile. J’ai hésité au départ, mais je suis allée chercher de l’aide. Et ça a fait une différence MAJEURE dans ma vie. C’est pourquoi je souhaite aider les jeunes à mon tour, comme je peux. J’ai la chance d’avoir aujourd’hui une voix sur les médias sociaux et je veux m’en servir positivement. ANEB est un organisme que je côtoie depuis quelques années, et je suis fière de pouvoir m’y associer officiellement l’épauler dans sa mission. »

 

*Crédit photo : Valérie Gay-Bessette

Pascale Deblois, actrice, influenceuse et ambassadrice d’ANEB

Sensible aux défis des troubles alimentaires, Pascale a choisi de devenir ambassadrice afin de sensibiliser sa génération et sa communauté à cette cause importante, sans tabou et avec espoir.

Son implication auprès d’ANEB est motivée non seulement par son expérience personnelle, mais aussi par son désir sincère de créer des dialogues ouverts et constructifs autour des troubles alimentaires.

« À l’hôpital au lieu de l’école, dans une chaise roulante au lieu de danser, avec les infirmiers.ères à la place de ma famille… Jamais je n’aurais pu croire un jour être en bikini à la plage et manger des chips avec mes amies, avoir l’énergie nécessaire pour faire fonctionner mes jambes qui m’emmènent à mes endroits préférés, avoir le bedon rempli des bons plats de ma mère sans me sentir coupable. Pourtant, c’est ma réalité aujourd’hui. N’allez pas croire mon histoire est parfaite, ce parcours a été rempli d’embûches, de travail, de pleurs, de découragement et encore plus fort en émotions que le goliath à la ronde. Mais me voici quand même aujourd’hui, à enfin être capable de me traiter comme quelqu’un que j’aime. Je crois sincèrement que l’amour et l’acceptation de soi est le plus beau cadeau qu’on puisse s’offrir. Les troubles alimentaires ont la vilaine habitude de nous faire croire que nous sommes seul.e.s, mais c’est tout sauf vrai. ANEB, pour moi, c’est justement l’outil parfait pour te rappeler que c’est notre première fois à tous sur terre et que c’est correct de ne pas savoir comment s’y prendre, qu’il y a de l’aide si jamais tu en ressens le besoin. »

*Crédits photos Guillaume Boucher

Emmanuelle-Salambo Deguara – Avocate en droit des affaires (M.B.A) & Athlète d’ultra trail et alpiniste

« Pour certains, mon parcours parait sans faille, et pourtant, la raison pour laquelle je m’adresse à vous, c’est surtout à titre d’ambassadrice pour ANEB. Comme trop de personnes dans mon entourage, mon passé, mon présent et, fort probablement mon futur également, ont été affectés moi aussi par les troubles alimentaires.
Mon histoire est plutôt simple, à laquelle plusieurs peuvent s’identifier. Je suis une personne qui aime performer et repousser ses limites. Pour réaliser mes objectifs, j’ai toujours eu un besoin d’avoir le contrôle : de moi, de ma santé, de ma carrière, de mes réalisations sportives, de mes actifs. Ce que j’ai appris éventuellement, c’est que cette volonté et ténacité peut parfois prendre une tournure insidieuse. Dans mon cas, ce qui était d’abord une question de santé est tôt ou tard devenue un trouble du comportement alimentaire. »

En décembre 2023, elle quittera pour un projet incroyable aux profits de la Fondation ANEB+ : une tentative d’ascension en un seul « push » sur le Mont Aconcagua, en Argentine, à près de 7 000 mètres d’altitude. Il s’agirait d’un record canadien féminin! À son tour, elle agit comme un phare vers les ressources en santé mentale et contribue à la sensibilisation aux TCA.

Suivez-là dans ses aventures via les plateformes d’ANEB, sur Instagram @emmasdeguara & sur sa page officielle ICI 

Laetitia De Carufel – Avocate et Influenceuse

En 2020, Lætitia décide de reprendre le contrôle de sa relation avec l’alimentation et l’entraînement en documentant sa guérison de troubles alimentaires sur les réseaux sociaux. Depuis, elle a réussi à faire une différence dans la vie de millions de personnes à travers son contenu favorisant l’estime de soi et la diversité corporelle.

« J’ai toujours voulu aider les gens. C’est pour cette raison que j’ai choisi de devenir avocate, que j’ai commencé à publier sur les réseaux sociaux et que j’ai voulu m’impliquer auprès d’ANEB. J’ai souffert de plusieurs troubles alimentaires pendant près de 10 ans alors je reconnais l’importance de la communauté et de l’aide professionnelle. Au sommet de mon trouble, lorsque je l’appelais encore mon “obsession” parce que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, je gardais toute ma souffrance pour moi. J’ignorais que je n’étais pas la seule à éprouver ce mal-être par rapport à mon corps. J’espère pouvoir aider les gens à mettre des mots sur leurs maux et à demander de l’aide. C’est tellement plus facile de guérir ensemble. »

Sophia, maman, entrepreneure, animatrice et productrice de balados

Sophia est bachelière en administration des affaires et planificatrice financière.
Après une carrière de vingt ans passés dans le milieu bancaires et celui des assureurs, elle s’est réorientée en communication. Elle a maintenant sa compagnie de production et elle anime et réalise divers balados dont Intention Inc. qui porte sur l’entrepreneuriat ainsi que le balado d’ANEB pour les proches : Les Liens Troublés.

J’ai été confrontée au trouble alimentaire la première fois il y a 10 ans lorsque ma fille de 13 ans a reçu un diagnostic d’anorexie restrictive. À partir de ce moment, j’ai pu constater les ravages de ces maladies sur la personne qui en souffre et sur les personnes qui l’entourent. Il n’y a pas de mots assez forts pour expliquer à quel point ce sont des maladies dévastatrices. C’est quand j’ai dû expliquer à répétition que le trouble alimentaire (T.A.) n’est pas un choix ni un caprice. Que les T.A. sont des enjeux de santé mentale graves et complexes avec l’anorexie qui trône au sommet comme la maladie mentale la plus mortelle; c’est à ce moment que j’ai su que je devais m’impliquer auprès d’ANEB.
Nous appelons les personnes qui guérissent d’un trouble alimentaire des survivantes. Parce que c’est une guerre qu’elles mènent contre ces maladies qui volent des années, des vies et les isolent. Afin qu’elles mettent toutes leur énergie sur leur combat, chez ANEB, nous luttons contre les préjugés et stigmas encore attachés aux troubles alimentaires, ainsi, éventuellement, une personne qui souffre d’un T.A. et ses proches, n’auront plus à expliquer la maladie ou ressentir de la honte parce que c’est tabou ou mal compris.

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