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To The Bone: l’envers du décor

4 thoughts on "To The Bone: l’envers du décor"

  1. Justine dit :

    Bonjour,
    J’ai bien aimé ton article et moi aussi j’ai souffert et je souffre toujours d’un problème alimentaire.

    C’est la première fois que je répond à un article mais je souhaitais souligner certains points.

    Tu as apporter des arguments intéressants. Par contre je ne suis pas d’accord avec toi sur certains points.

    Premièrement, au début de ton article où tu disais qu’il ne faut pas être très minces pour avoir un problème. Je crois, au contraire, que le réalisateurs à voulu exactement montrer cela en ayant différents type de poids dans le casting des acteurs. Il y a des personnes ayant un surplus de poids, des personnes étant très minces et aussi des gens ayant un poids qui semblait très  »sain ». Il y avait des personnes plus âgées et une jeune fille très jeune. Le réalisateur à même pris la peine d’ajouter une homme à la distribution pour démontrer qu’il existe toutes sortes de types de problèmes alimentaires, pour différents types de personnes. Je crois que son point était justement de démontrer la diversité des troubles alimentaires.

    Aussi, tu dis que le message démontré par le film est qu’elle se rétablis à cause de son amour pour le jeune homme. Je crois au contraire, que c’est comme le docteur à dit. Qu’il faut laisser une personne atteindre le fond pour que celle-ci réalise qu’elle doit guérir. C’est ce qui arrive à Ellen durant le film. Ce n’est aucunement à cause du lien d’amour qu’elle est entrain de développer.

    Aussi, tu dis que l’endroit à l’air très accueillant où les gens se font traiter. Je crois que l’aspect du sentiment est bien représenter dans le film. Avec les filles qui se mentent par rapport à leur moyen de compensation et par leurs petits mensonges.

    Je sais que le film n’était pas parfait et je suis consciente que la perception de celui-ci varie d’une personne à l’autre.

    Par contre, selon moi, je crois que tu as oublié de mentionner les bons coups du réalisateurs et que tu ne t’es concentré que sur les mauvais.

    C’est mon opinion et cet article était la tienne et je la respecte grandement.

    Je voulais simplement te partager ma vision du film pour que tu puisses voir peut-être d’une autre manière certains aspects de celui-ci.

    Je te souhaite de passer une très belle journée,

    Justine

    Le

  2. Véronique dit :

    Quel bon texte qui nous fait prendre conscience de bien des choses même si on ne souffre pas de trouble alimentaire. Merci!

  3. Joanne Tanguay dit :

    Merci Élyse pour TOUT ce que tu fais.
    Tu entretiens mon ESPOIR / my HOPE .
    Merci chère Élyse xx

  4. Nina dit :

    Pour ma part, ce film m’a fait du bien. Je souffre de troubles alimentaires depuis 20 ans et, comme beaucoup d’autres personnes, je n’ai pas l’aide dont j’ai besoin. Je suis constamment mise sur des listes d’attentes ou alors on minimise mon problème en me disant que, tant que je tiens sur mes jambes, ce n’est pas grave. Et oui, on m’a déjà dit ça. On m’a déjà dit également qu’il fallait être dans le déni, ce qui n’était pas mon cas. On m’a aussi félicité pour avoir eu une perte de poids. On m’a déjà reproché d’en avoir repris. Et quand je suis maigre, on ne me reproche rien; le personnel médical je veux dire. Ils n’ont jamais inscrit anorexie dans mon dossier non plus. La dernière fois que j’allais très mal, je vivais une épreuve épouvantable, je suis allée dire que j’avais des idées suicidaires et on m’a simplement dit que j’étais encore en attente et que si je passais à l’acte, d’appeler le 911. Ado comme adulte, je me sens ignorée tout le temps. Un sentiment que je ne suis pas la seule à vivre…

    Alors oui, le film m’a fait du bien. Pourquoi? Parce que ça montre qu’on peut s’en sortir autrement et surtout que ça doit passer par soi. C’était ça le message du film. C’est ce que le médecin a aussi dit à Ellen quand il lui a dit de cesser d’attendre qu’on vienne la sauver, notamment. Aux USA, les cliniques sont très dispendieuses, mais j’ai connu quelqu’un qui était en soin privé là-bas et elle s’y plaisait bien. Elle disait que ça ressemblait à une sorte de camp de vacances avec plein d’intervenants et de spécialistes à sa disposition. La situation est probablement incomparable avec celle qu’on vit au Québec, quoique je suis en train de spéculer là, mais c’est pour dire que diverses choses existent.

    Vous savez, vous dites constamment – et avec raison je crois – qu’il n’y a pas de poids X à atteindre pour être malade, que si on souffre ça veut dire qu’on est malade, qu’on doit aller chercher de l’aide, etc. Mais où est l’aide??? Chaque fois que j’envoie un appel, quelque chose cloche: pas le bon poids ou alors je suis consciente d’avoir un problème et c’est jugé comme n’étant pas sérieux… Au mieux, on me jette encore sur une éternelle liste d’attente… qui n’aboutit jamais! Et ça oui, merci de le signaler, c’est extrêmement frustrant! C’est déjà tellement difficile de demander de l’aide, d’avouer au monde médical qu’on a un problème… Il y a la honte associée à ça, c’est vraiment difficile. Si bien que, quand on se fait fermer les portes comme ça tout le temps, on n’a juste envie de ne plus en parler. Ne plus déranger la planète avec « son » problème. Qu’est-ce que ça peut bien faire au fond, puisque personne ne veut nous aider? Des fois, « je n’en vois pas l’intérêt »… tout simplement!

    Dans l’ensemble, j’ai trouvé votre article très juste. Et, au final, ça ne reste qu’un film, c’est normal qu’il ne soit pas parfait et je doute qu’il soit possible de calquer parfaitement tout le fléau des troubles alimentaires dans un seul film tellement la problématique est complexe! Pour ce qui est des « trucs » pour le poids… en fait, je crois que c’est assez facile d’en avoir sur le net. Je suis contente que le film renvoie un message d’espoir plutôt que simplement montrer l’autodestruction avec tous les trucs possibles.

    Vous avez bien fait de mettre en garde, que certains passages peuvent être confrontant, etc. C’est vrai et c’est bien d’en parler avec des intervenants. Et, j’en profite pour vous remercier à vous d’être là et pour ce que vous faites. Pour certaines personnes comme moi, vous êtes pratiquement la seule aide à notre disposition.

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