Les crises alimentaires sont rarement accidentelles. Pour chacun et chacune d’entre nous, il y a des moments de la journée où nous sommes plus susceptibles de se laisser emporter par cette pulsion, comme le retour à la maison après l’école ou le travail, ou peut-être une certaine journée de semaine, comme ce fatidique lundi. Ce sont des moments où nous sommes seuls, fatigués, et potentiellement émotivement drainés; une combinaison dangereuse. On peut se sentir impuissants contre ces tentations, comme si nos pieds se dirigent naturellement vers ce dépanneur qui tend sa séduisante main vers nous.
Mais ne perdez pas espoir, j’ai une solution très simple pour vous! Si nous nous savons susceptibles à un certain moment ou à un certain endroit, pourquoi ne pas éviter ces situations à risques?
S’il y a une journée particulière qui semble être votre talon d’Achille, trouvez-vous une activité ou un engagement quelconque. En étant distraits et entourés de personnes, vous oublierez vos envies dangereuses.
S’il y a un endroit qui vous incite plus qu’un autre, essayez si possible de contourner ou d’éviter celui-ci. Par exemple, arrêtez à un arrêt d’autobus différent ou prenez un autre chemin dans votre centre d’achats en sortant.
Évidemment, la détresse psychologique causant ces crises alimentaires doit être adressée avant tout, mais si on peut éviter (ou remplacer) même une de ses actions, c’est un bon début!
Bonne semaine!
Gabrielle Vachon, blogueuse invitée
Fudge Perfection Project
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