1. Choisir les bons mots
Séparons d’abord la maladie et les comportements des individus. Les troubles alimentaires – et tous les troubles de santé mentale – ne définissent personne. Les mots sont importants et les clichés peuvent véritablement nuire!
Il/Elle est Anorexique → Personne avec un trouble de l’anorexie.
Il/Elle se fait vomir → Il/elle a un trouble de boulimie.
Il/Elle est un(e) malade → Une personne vivant avec un trouble de santé mentale.
« Tu as perdu du poids! Manges-tu? »
« Je ne me resservirai pas (à manger) mais toi tu peux, tu es tellement mince! »
« Ouf! J’ai mangé comme un.e boulimique! »
Ceci dit, portons une attention particulière à complimenter les gens sur leurs forces, leur personnalité et leurs accomplissements plutôt que sur leur apparence!
2. Se renseigner
Les troubles alimentaires peuvent toucher tout le monde et il est impossible de déterminer si une personne en souffre en se basant uniquement sur son aspect physique. Il s’agit de troubles de santé mentale sérieux qui ne font pas de discrimination en fonction du sexe, de la taille, de l’âge, du statut socioéconomique ou encore de l’ethnicité.
Parfois même, ils ne présentent pas de symptômes.
Restez aux fait des recommandations de professionnels et entourez-vous de ressources fiables qui nourrissent sainement les réflexions et qui vous font du bien.
La Maison L’Éclaircie | Loricorps | Muula | Groupe Équilibre | Arrimage Estrie | Imavi | Pitca | Bien avec mon corps | Institut Douglas | Centre d’expertise poids et image (CEPIA) | Marie-Michèle Ricard | Cynthia Marcotte
et cie.
3. Être gentil
Il n’est pas nécessaire ni toujours facile de comprendre et d’accepter les actions d’autrui ; à chacun ses expériences, ses processus et ses façons de faire. Même en situation de doute, de désaccord ou d’incompréhension, évitons d’invalider ou d’alléger les expériences des autres.
La gentillesse et la bienveillance sont de précieux alliés du quotidien!
Tel que mentionné par l’initiative Bell Cause, priorisons des phrases telles que « Je suis désolée que tu ne te sentes pas bien » plutôt que « Tu n’as qu’à moins manger et faire plus d’exercices si tu veux te sentir mieux ».
4. Écouter et questionner
« Sais-tu ce qui a déclenché cela ? »
« J’ai remarqué que tu semblais plus absent.e dernièrement. Est-ce que ça va? Comment puis-je t’aider? »
En effet, demander comment vous pouvez être utile, rappeler votre présence et être à l’écoute permet de créer des zones de confiances dans lesquelles les prises de conscience importantes et le rétablissement peuvent s’enclencher.
5. En parler
Soyez fier.e.s de faire partie de la conversation et de contribuer à l’élimination de la stigmatisation en vous renseignant sur les faits.
Finalement, rappelez-vous ; vous n’êtes pas seul.e.s! Que vous soyez touchés de près ou de loin par les troubles alimentaires, sachez que des ressources sont à votre disposition et que vos émotions sont valides.