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Confinement et trouble alimentaire: deux bons complices, mes pires ennemis…

4 thoughts on "Confinement et trouble alimentaire: deux bons complices, mes pires ennemis…"

  1. Caroline Beaudet dit :

    Merci de tout cœur d’offrir cette ressource si extraordinaire!! J’ai 46 ans et j’ai souffert d’anorexie mentale sévère à partir de l’âge de 17 ans.. il y a eu des gros bas, mais la vie a mis sur mon chemin des gens, des ressources qui m’ont aidé lentement mais sûrement… je suis encore au fond de moi fragile, toutes les années qui ont été difficiles m’ont aidé à être une meilleure personne, être une professionnelle de la santé avec mon cœur et être la maman de 2 filles avec qui j’essaie d’être le plus authentique possible. C’est possible de s’en sortir, mais je crois que nous restons toujours fragile comme une ancienne alcoolique. Encore une fois, merci de tout mon cœur pour l’aneb!

    1. Karine dit :

      Bonjour Caroline,
      je tiens à vous remercier de ce précieux témoignage rempli d’espoir et de votre soutien pour ANEB. Je tiens à vous rappeler que si vous avez besoin de parler avec un.e intervenant.e, ANEB est disponible.
      Prenez bien soin de vous!
      Karine, pour l’équipe d’ANEB.

  2. Sylvie dit :

    Bonjour Gabrielle, votre témoignage me touche beaucoup.
    Je souffrais d’anorexie mentale restrictive très sévère aussi et j’ai frôlé la mort quelques fois.

    Comme vous, j’ai eu les mêmes pensées et les mêmes sensations ( peur d’être inactive, peur de manger, culpabilité à ne pas travailler ,…).
    A l’entrée en confinement, j’allais mieux mais je n’étais pas guérie.

    Ce dont j’ai aussi eu peur, c’est que tout mes acquis, toutes mes victoires s’envolent, s’effacent, s’oublient. Mais j’ai dit NON. J’ai dit CONTINUE DE TE BATTRE ET D’ALLER MIEUX.

    J’ai beaucoup parlé avec ma famille confinée avec moi et ils ont compris mes craintes et m’ont beaucoup épaulée au début. Maintenant, j’arrive à être autonome et je m’en sors plutôt bien.

    En France, nous pouvons sortir une heure par jour pour  » bouger « . Je m’octroie cette heure quotidienne et le reste du temps, j’apprends à vivre à la maison. C’est bizarre à dire mais avant, je sortais toujours pour travailler, faire des courses, du shopping, des promenades. Finalement, je ne savais plus que j’avais un chez moi. Alors j’ai décidé d’apprendre à le connaitre et j’y ai pris gout.
    Oui, je me sens bien à la maison.

    J’ai du mal à rester calme, c’est sûr. Mais à la maison, je trouve des activités qui me conviennent : ranger le linge, aller dans le jardin, faire des bricolages. J’essaie de lire aussi et j’allume la télévision. J’essaie de me rendre utile à ma famille et je suis heureuse de les voir bien.

    Le confinement aujourd’hui, c’est moins dur que ce que j’avais imaginé.
    Je voulais vous écrire pour vous dire de prendre soin de vous, n’ayez pas peur d’être à la maison, c’est chouette comme endroit : ressortez les photos, faire un état des lieux de tout les habits que vous possedez, ça peut être drôle en plus et vous penserez à autre chose.

    Courage à vous, à toutes celles et ceux qui souffrent. Ne vous découragez pas.

    Merci de partager votre expérience, on se sent beaucoup moins seul(e)s.

    1. Karine dit :

      Bonjour Sylvie,
      merci pour votre part de témoignage sur votre situation en France. Je suis contente de lire que vous vous portez bien et que vous êtes en mesure d’avoir une routine saine et équilibré qui vous fait du bien.
      N’oubliez-pas qu’ANEB reste disponible pendant cette période d’instabilité si vous en ressentez le besoin éventuellement.
      Prenez bien soin de vous!
      Karine, pour l’équipe d’ANEB.

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