Par Frédérique, intervenante chez ANEB
Chers parents…
Avant toute chose, il faut savoir ce qu’est un TCA ! On parle ici d’un Trouble du Comportement Alimentaire, soit un trouble de santé mentale. Il en existe plusieurs qui sont – majoritairement – caractérisés ainsi :
– Anorexie nerveuse
Brusque perte de poids et/ou par une peur intense de prendre du poids ainsi qu’à une distorsion de l’image corporelle
– Boulimie
Compulsions alimentaires suivies de méthodes compensatoires (régimes drastiques, jeûnes, vomissements provoqués, exercices excessifs, etc.)
– Accès hyperphagique/Hyperphagie boulimique
Compulsions alimentaires sans méthodes compensatoires
– Bigorexie
Impression d’être trop mince ou jamais assez musclé·e
– Orthorexie
Obsession de manger sainement
En tant que parent, votre rôle pourrait d’abord constituer à connaître les signes qui peuvent être attribués à un TCA. Quelques pistes :
– Irritabilité
– Régime strict
– Disparition de nourriture
– Diminution de la communication
– Isolement
– Pensées fréquentes sur le poids, le sport ou la nourriture
– Refus de manger en présence d’autres personnes
– Vomissements
– Entrainement excessif
– Utilisation de laxatifs
– Étourdissements
– Arrêt des menstruations
Notons aussi que certains enfants et adolescent·es peuvent être plus à risque de développer un TCA que d’autres. Par exemple, un jeune surprotégé ou en manque de contrôle pourrait développer un TCA, car son alimentation est la seule chose qu’il a l’impression de pouvoir contrôler. Le manque de communication dans le noyau familial, l’implication dans les conflits parentaux et une mauvaise estime de soi sont aussi des facteurs de risque.
Si vous avez des doutes sur l’état de santé de votre enfant, voici certaines actions pouvant être posées :
➝ Faites-vous confiance quand vous observez des changements dans l’alimentation de votre enfant ! Vous êtes probablement la personne la mieux placée pour en prendre connaissance.
➝ Parlez de troubles alimentaires à votre enfant pour le sensibiliser à cette réalité.
➝ Favorisez une bonne estime de soi chez votre enfant (donnez-lui de l’affection, écoutez-le, maintenez un cadre de règles logiques, encouragez-le dans ses activités, donnez-lui des responsabilités, etc.)
➝ Cherchez de l’aide professionnelle pour votre enfant dès que vous avez des doutes. Plus on attrape un TCA tôt, moins il risque de devenir sévère. Au pire, on s’est trompé et on passe à autre chose !
Finalement, rappelez-vous que la communication avec votre enfant est souvent la clé et que, si vous vous posez des questions, vous êtes toujours encouragés à entrer en contact avec l’équipe d’ANEB (ou tout autre ressource qui vous fait du bien, vraiment!)